Citation de Alain-Fournier

L’erreur est facile à tous ; plus facile peut-être à celui qui croit savoir beaucoup.

La philosophie de Hegel est un aristotélisme.

J’aime mieux une pensée fausse qu’une routine vraie.

La République de Platon est le livre des livres.

On n’aime guère un bonheur qui vous tombe ; on veut l’avoir fait.

On doit appeler machine, dans le sens le plus étendu, toute idée sans penseur.

L’approche est toujours plus belle que l’arrivée.

L’amour comme un vertige, comme un sacrifice, et comme le dernier mot de tout.

Rien de trop – En tout la mesure.

Réfuter est sans style.

Refuser en donnant des raisons, ce n’est pas refuser.

Qui serre toujours serre mal.

Qui n’aime pas de plus en plus, à tout le moins de mieux en mieux, aime de moins en moins.

Qui n’a point de ressources en lui-même, l’ennui le guette et bientôt le tient.

Qui n’a jamais été ridicule ne sait point rire.

Qui est mécontent des autres est toujours mécontent de soi.

Qu’est-ce que l’inspiration ? C’est d’avoir une seule chose à dire que l’on ne soit pas fatigué de dire.

Quand un homme a peur la colère n’est pas loin ; l’irritation suit l’excitation.

Je me demande pourquoi on n’aime et ne désire pas davantage la Mort.

Hélas ! Ne plus apprendre ! penser !

Ce qui me plaît en vous, ce sont mes souvenirs.

Au passage les branches de groseillers sauvages nous agrippaient par la manche.

Nul ne pense pour soi ; cela ne peut aller. . . L’universel est le lieu des pensées.

L’homme s’ennuie du plaisir reçu et préfère de bien loin le plaisir conquis.

Seules les femmes qui m’ont aimé peuvent savoir à quel point je suis cruel.

Seul m’importe l’essentiel.

Savoir, et ne point faire usage de ce qu’on sait, c’est pire qu’ignorer.

Savoir, c’est comprendre comme la moindre chose est liée au tout.

Plus on sait, et plus on est capable d’apprendre.

Penser, c’est inventer sans croire.

Penser (peser) est fonction de peseur, non fonction de balance.