Citation de Albert Camus

Une femme fidèle rend un seul homme malheureux.

Une attitude saine comprend aussi des défauts.

Un homme est toujours la proie de ses vérités.

Un homme est plus un homme par les choses qu’il tait que par celles qu’il dit.

Un exemple n’est pas forcément un exemple à suivre.

Toutes les révolutions modernes ont abouti à un renforcement de l’Etat.

Tout le monde ment. Bien mentir voilà ce qu’il faut.

Tout le malheur des hommes vient de l’espérance.

Tout homme est un criminel qui s’ignore.

Tout ce qui exalte la vie, accroît en même temps son absurdité.

Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre.

Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ?

Pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n’y a rien au-delà de la raison.

Pitié pour les justes !

Oui, j’ai une patrie : la langue française.

On se fatigue de la pitié quand la pitié est inutile.

On se fait toujours des idées exagérées de ce qu’on ne connaît pas.

On n’écrit pas pour dire que tout est fichu. Dans ce cas-là on se tait. Je m’y prépare.

On est toujours libre au dépens de quelqu’un.

On est tous l’étranger de l’autre.

On croit difficilement aux fléaux lorsqu’ils vous tombent sur la tête.

Nul homme n’est hypocrite dans ses plaisirs . . . .

Nous sommes lucides. Nous avons remplacé le dialogue par le communiqué.

Nous habitons notre corps bien avant de le penser.

Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités.

Ni le réel n’est entièrement rationnel ni le rationnel tout à fait réel.

Ne pas croire au sens profond des choses, c’est le propre de l’homme absurde.

Que voulez-vous, je ne m’intéresse pas aux idées, moi, je m’intéresse aux personnes.

Même sur un banc d’accusé, il est toujours intéressant d’entendre parler de soi.

Ma vie est une somme de terribles malheurs – dont la plupart ne sont jamais arrivés.

Ma patrie, c’est la langue française.