Les larmes sont la jeunesse du chagrin.
On ne tient le bonheur jamais que d’une main.
Une relation est une fleur que l’on aime à cueillir soi-même.
Une coquette définissait la vieillesse: des printemps accumulés.
Trop de respect en amour, c’est de l’amour frigorifique.
Toutes les vérités s’entraident: la petite s’appuie sur la grande, la grande protège la petite.
Tout besoin d’aimer peut se tromper d’adresse.
Souvent la bêtise s’en tirerait encore sans les excuses dont elle se sert.
Si, maître Amour ! on apprend le métier d’amoureux.
Si l’on y pénétrait, certains cœurs ressembleraient à un champ de bataille après l’action.
L’homme qui aime a le cœur plein d’étincelles, celui qui espère a le cœur plein de parfums.
Les femmes de quarante ans sont les plus audacieuses.
Les anciens avaient le culte du beau, nous en avons l’appétit.
Le présent vit entre deux voleurs, le passé et l’avenir.
Le blanc n’embellit pas l’innocence, l’innocence embellit le blanc.
L’avare n’a généralement pas d’autre passion: l’avarice lui suffit.
L’amour sait plaindre, l’amitié sait guérir.
L’amour sait mieux offrir, l’amitié mieux donner.
L’amour n’est économe qu’en se retirant, c’est alors qu’il commence à compter ses baisers.
L’amour ne jure que pour mentir.
L’amour a besoin de croire, la volupté s’en passe.
L’amitié utilitaire ressemble à l’amour vénal.
La tâche du berger serait bien plus dure sans l’amour de ses moutons.
La jeunesse s’allume à son propre flambeau.
Il y a des phrases qui sentent bon comme des fleurs.
Il y a des intelligences broussailles, les belles fleurs n’y poussent pas.
Des airs de langueur: des appétits qui n’osent pas s’avouer.
Qu’il y a de caresses dans le mot «j’aime» ; de pourpre dans le mot «amour» !
Qui ne se croit jolie femme, quand un baiser l’a juré et rejuré?
Qui compte ses ans de service aspire au repos.
Crois avec amour, aime avec délice, accepte avec pudeur.