Je lui parle en souriant, comme il convient de parler à ceux que l’on aime.
Il y a une pureté du mal, une lumière du noir.
Il vaut mieux faire peu de choses et bien les savourer. On s’habitue si vite.
il n’y a pas de saints. Il n’y a que de la sainteté. La sainteté c’est la joie.
Il nous manque d’aller dans notre vie comme si nous n’y étions plus …
il ne faut jamais faire de littérature, il faut écrire et ce n’est pas pareil …
Faire trop longtemps la même chose, au même endroit, à la même heure, cela rend vieux.
être infidèle à soi-même pour mieux rester fidèle à la vie dans notre vie.
écrire c’est ne rien oublier de ce que le monde oublie.
mon Dieu, protégez-nous de la perfection, délivrez-nous d’un tel désir.
Ecrire comme on taille une branche pour en extraire la flèche qu’elle promettait.
Dans les choses que nous voulons il y a toujours plus que les choses elles-mêmes.
Comment se quitter soi-même – ce qui serait la seule manière de tout quitter.
cette plus haute forme de la connaissance: le rêve, l’adoration du silence.
Celui qui donne la mort, c’est qu’il est déjà mort. Celui qui tue, c’est par manque d’air.
Ce sont les noms qui font peur. Les choses sans les noms ce n’est rien, pas même des choses.
Ce qu’on pressent d’une chose est bien plus éprouvant que la chose elle-même.
Celui qui parle est sans absence.
Ce qui ne sert à rien sert à tellement de choses.
Ce qui ne peut danser au bord des lèvres – s’en va hurler au fond de l’âme.
ce qui est impossible à comprendre est tellement simple à vivre.
Ce qui est blessé en nous demande asile aux plus petites choses de la terre et le trouve.
Ce ne sont pas les histoires qui importent, mais le ton sur lequel elles sont racontées.
Assez seul pour ne plus l’être jamais.
je cherche matière de louange partout, même dans le pire.
Votre vie quotidienne est votre temple et votre religion. Lorsque vous y entrez prenez-y tout votre être.
Vivez les rêves que la vie vous défie de rêver.
Son nom aimé devient celui auquel tous restent suspendus sous peine de n’être rien.
Etre vivant, c’est être vu, entrer dans la lumière d’un regard aimant.
Rien n’est plus contagieux que la liberté.
Quand les mystères sont malins, ils se cachent dans la lumière.