Citation de Gaston Bachelard

On ne doit pas s’accorder le droit de parler d’une connaissance qui ne serait pas communicable.

L’amour n’est qu’un feu à transmettre. Le feu n’est qu’un amour à surprendre.

La vie et peut-être la réalité entière seraient une conquête progressive de la liberté.

La vie est probablement ronde.

La science est l’esthétique de l’intelligence.

La mort est d’abord une image, et elle reste une image.

La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres.

La barque de Caron va toujours aux enfers. Il n’y a pas de nautonier du bonheur.

En s’éloignant vers le ciel, l’oiseau se désindividualise; il devient un vol, un vol en soi.

Devant une flamme, dès qu’on rêve, ce que l’on perçoit n’est rien au regard de ce qu’on imagine.

Abraser et tailler les pensées au point de rendre évident le pur élan de joie en puissance dans tout esprit humain.

La mort de l’eau est plus songeuse que la mort de la terre: la peine de l’eau est infinie.

L’individu n’agit que s’il éprouve un besoin.

Comprendre est l’acte même du devenir de l’esprit.

C’est la relation qui illumine l’être.

C’est encore en méditant l’objet que le sujet a le plus de chance de s’approfondir.

Celui qui trouve sans chercher est celui qui a longtemps cherché sans trouver.

Une expérience scientifique est une expérience qui contredit l’expérience commune.

Une connaissance générale est presque fatalement une connaissance vague.

Un sentiment de honte serre mes pensées dans un étau – sans doutela manière dont les défunts pleurent.

Si vous ne pouvez être des saints de la connaissance, soyez-en au moins les guerriers.

Shiva danse toujours sur une forme prostrée qui représente l’IGNORANCE

Seul point à peu près certain dans le naufrage : le point d’interrogation.

Qui jamais ne connut ce que c’est que l’amour, n’a jamais pu savoir ce que c’est que la peine.

Qui commence par avoir des certitudes aura bientôt des doutes ; qui commence par avoir des doutes aura bientôt des certitudes.

Quand il s’agit d’écrire des sottises, il serait vraiment trop facile un gros livre.

Pour qu’il y ait élévation, il faut qu’il y ait pesanteur.

On ne veut bien que ce qu’on imagine richement.

On ne pourra bien dessiner le simple qu’après une étude approfondie du complexe.

Nous comprenons la Nature en lui résistant.

Mon être n’est qu’un imaginaire, il est sa propre preuve, qui déçoit toute certitude.