Citation de Georges Courteline

La femme ne voit jamais ce que l’on fait pour elle; elle ne voit que ce qu’on ne fait pas.

Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.

Tous les arts sont comme des miroirs où l’homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même qu’il ignorait.

Si ma femme doit-être veuve un jour, j’aime mieux que ce soit de mon vivant.

Seuls les idiots n’ont pas de doute. – Vous en êtes sûr? – Certain.

Rien n’est plus désagréable que de découvrir en soi les défauts que nous reprochons à autrui.

Rendu à sa mauvaise humeur, le jeune homme se claustra en un farouche mutisme.

Quand vous aurez fini de faire du paradoxe, le tribunal passera à l’examen de la cause.

On n’innocente pas un homme qui n’a rien fait ! . . . ou alors c’est très difficile.

On doit la vérité aux gens intelligents, mais on doit le mensonge aux imbéciles.

On change plus facilement de religion que de café.

Oh ! vous pouvez rouler les yeux, ce n’est pas ça qui me fera changer d’appréciation.

Musique : Fait penser à un tas de chose. Adoucit les moeurs. Exemple : la Marseillaise.

Moins le poste que vous occupez sera élevé, plus votre absence sera remarquée.

L’homme est naturellement bon ; il aime à faire payer les services qu’on lui rend.

Les parents. Ils ont déjà pensé à tout. Pas moyen de réfléchir et de décider soi-même.

L’amour n’est fait que du désir d’avoir ou de la gratitude d’avoir eu.

La vraie pudeur est de cacher ce qui n’est pas beau à faire voir.

La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se faire, mais pour se trouver.

Cet amour est le plus beau des plus belles amours.

Et pendant que les années passent, les idées marchent.

Il est plus facile de lever une femme que de la laisser tomber.

Et à quoi dois-je, à cette heure inopinée, l’avantage de votre visite?

De là des sympathies nombreuses et qui l’enorgueillit fort.

Eh bien, tu ne te couche pas?

Savez-vous ce qui arriverait au Sahara si on y installait le communisme ? Pendant cinquante ans, rien. Au bout de cinquante ans, pénurie de sable.

Je ne pense jamais, cela me fatigue ; ou si je pense, je ne pense à rien.

Je ne vais pas à la messe car elle est à l’heure de l’apéritif.