Citation de Henri Bergson

L’idée de l’avenir est plus féconde que l’avenir lui-même.

L’homme m’embête ! Si on l’écoutait, on ne s’occuperait que de lui !

Les plus grands penseurs, depuis Aristote, se sont attaqués à ce petit problème. . .

Il n’y a absence que pour un être capable de souvenir et d’attente.

Le temps est ce qui se fait, et même ce qui fait que tout se fait.

Le rôle de la vie est d’insérer de l’indétermination dans la matière.

Le rire châtie certains défauts à peu près comme la maladie châtie certains excès.

Le passé tend à reconquérir son influence perdue en s’actualisant.

Le philosophe n’obéit ni ne commande. Il cherche à sympathiser.

Le jeu de mots trahit donc une distraction momentanée du langage.

Le désordre est simplement l’ordre que nous ne cherchons pas.

L’art de l’écrivain consiste surtout à nous faire oublier qu’il emploie des mots.

Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action.

Choisir, donc exclure.

L’espoir, au contraire de ce que l’on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, c’est ne pas se résigner.

L’humanité n’est pas un état à subir. C’est une dignité à conquérir.

Imaginer n’est pas se souvenir.

Il n’y a pas de loi historique inéluctable.

Il est des êtres d’éveil qui s’attachent à la quiétude, et par sa puissance, éliminent les souillures mentales.

C’est dans le moule de l’action que notre intelligence a été coulée.

Rien ne désarme comme le rire.

L’expérience nous met en présence du devenir, voilà la réalité essentielle.

Savoir, c’est-à-dire prévoir pour agir.