Citation de Julos Beaucarne

Elle avait tellement de mémoire qu’elle se souvenait même du jour de sa mort.

Plus on aimera trop moins ce sera assez.

Nous ne sommes que prétexte dans le paysage au passage de la vie et de l’ailleurs.

L’essentiel est de pouvoir remonter la montre de son cœur.

Les voitures sont des atomiseurs de bruits et de gaz.

Les modes sont des maladies mentales entretenues par le commerce.

Les artistes c’est comme les pieuvres ils crachent de l’encre pour se cacher.

Les œuvres complètent du soleil ne se lisent qu’à ciel ouvert.

Il faut toujours que j’égare mon stylo au moment où je vais écrire la pensée de ma vie.

Les accotements des routes spirituelles sont toujours instables.

La diversité de chacun fait la richesse de tous.

Au pays du rêve, nul n’est interdit de séjour.

Vis tes fantasmes mais n’en parle à personne les fous conscients sont internés.

L’essentiel était que j’aie votre numéro de téléphone télépathique.

La mort est une sorte d’indivision avec soi-même.

La mort arrivait avec son appareil à mettre le temps sous vide.

Il n’y a que les statues qui peuvent être nues dans les villes quelle chance elles ont.

Derrière moi dans les ans des forêts d’enfants grimpent vers le soleil.

Cette fleur il est vrai avait une déformation professionnelle, elle s’acharnait à sentir bon.

Dès le moment où nous sortons du ventre de notre mère, nous devenons toutes et tous des émigrés.