Citation de Nicolas Boileau

Souvent trop d’abondance appauvrit la matière.

Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire.

Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable.

Qui ne vole au sommet tombe au plus bas degré.

Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.

Que vous sert-il qu’un jour l’avenir vous estime?

Que les vins deviennent pour moi vins de Brie.

Que la nature donc soit votre étude unique.

Prends-moi le bon parti : laisse là tous les livres.

Un beau désordre est un effet de l’art.

Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez.

On sera ridicule, et je n’oserai rire?

On s’ennuie aux exploits d’un conquérant vulgaire.

On ne trouve guère un grand esprit qui n’ait un grain de folie.

L’or, même à la laideur, donne un teint de beauté.

Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire

Nous pourrons rire à l’aise, et prendre du bon temps.

Marchant à pas comptés, – Comme un recteur suivi des quatre Facultés.

L’un et l’autre, à mon sens, ont le cerveau troublé.

L’ignorance vaut mieux qu’un savoir affecté.

Le vers se sent toujours des bassesses du cœur.

Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Le vice, toujours sombre, aime l’obscurité.

La preuve qu’il ne fut jamais mon médecin, c’est que je suis encore en vie.

La jeunesse en sa fleur brille sur son visage.

Aimer c’est vouloir un échange où le bien et le bien se fondent dans du mieux.

La libre vérité fut mon unique étude.

Aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien.

C’est avoir profité que de savoir s’y plaire.

Qu’est ce que le service militaire ? C’est le bruit d’une paire de botte tombant dans l’escalier.

Des sottises du temps je compose mon fiel.