Citation de Paul Bourget

Le flirt est l’aquarelle de l’amour.

Un flot d’idées silencieusement amassées dans l’arrière-fond de son être intime.

Le soleil allumait sur les fleurs, les arbres, les herbes, un étincellement de rosée brillante.

Il y a contre lui des présomptions terribles, il n’y a pas une certitude absolue.

Il faut vivre comme on pense, sinon tôt ou tard on finit par penser comme on a vécu.

Et quel printemps ! Il faut avoir connu l’âpreté de l’hiver dans ces montagnes.

De semblables hypothèses sont si hasardées que l’on ose à peine les énoncer.

C’était le désir de m’assimiler des émotions inéprouvées qui m’avait ensorcelé.

Cet engagement, passé entre nous deux, nous l’avons tenu.

Nos actes nous suivent.

Les souffrances extrêmes ont les intuitions infaillibles de l’instinct.

Le flirt est le péché des honnêtes femmes et l’honnêteté des pécheresses.

La vie n’est incohérente que pour les intelligences incapables de démêler les causes.

Il faut vivre comme l’on pense, autrement l’on finit par penser comme l’on vit !

C’est un proverbe courant que les antipathies sont réciproques.

C’est lui qui a porté l’accusation, c’est lui qui doit la retirer.

Il faut vivre comme on pense, sans quoi l’on finira par penser comme on a vécu.