Citation de Philippe Bouvard

Heureux les pauvres qui ne sont aimés que pour eux-mêmes ! . . .

C’est long une journée. C’est court une vie.

En sept mots comme en cent la lutte des classes manque de classe.

En politique, il est plus rentable de se contredire que de se répéter.

En matière d’amour physique, les textiles gênent plus aujourd’hui que les principes.

En multipliant les subventions, l’Etat multiplie les bourdes.

De nos jours, les gendarmes ne sont plus assez nombreux pour aller deux par deux.

Ambition : nom noble donné aux besoins d’argent.

L’indifférence est un signe d’égoïsme. La méchanceté est une forme d’altruisme.

En amour, c’est comme à l’armée : quand on vous rétrograde, il faut changer de corps.

La démocratie, c’est la moitié des cons plus un.

L’hôpital était si mal tenu que les morts de septicémie repartaient avec le choléra. . .

Et si la foi n’était qu’une forme métaphysique de l’aliénation mentale?

Ne sous-estimons pas la qualité du silence qui suit le silence.

Quand je fais le tour de moi-même, je rentre de plus en plus tard.

La justice est sociale. Il n’y a que les mauvais esprits pour la vouloir humaine et sensible.

Je suis un véritable égoïste. C’est dire si je me soucie peu de l’égoïsme des autres.

Je suis plus sensible au courant électrique qu’aux courants de pensées.

Je suis la personne qui me veut le plus de bien au monde.

Je prendrai la direction du cimetière avant d’avoir pu trouver le sens de la vie.

J’ai peur que l’Etat dépense moins bien mon argent que je ne le ferais.

Etre soi-même? D’accord. Encore faut-il être quelqu’un.

Il n’y a pas de honte à être compris du premier coup.

Gardons-nous de donner la parole aux cons. Ils ne veulent jamais la rendre.